mercredi 20 janvier 2016

Laos : une longue descente à plat le long du Mékong :-)

Et voila le temps de faire une demande de visa pour la Thailande et de s'accorder quelques jours de repos à Vientiane nous voici de retour sur les routes 


La digestion est parfois un peu difficile, mais contrairement à lui nous avons gardé la ligne


il faut bien dire que le poisson séché est tellement parfumé, que nous en mangeons que de petites portions 


pour les carnivores, il est toujours possible de dénicher un morceau de viande doré à souhait


une fois bien épicé, on peut tout manger au petit déjeuner et avec le sourire.

Ce matin là, il y avait un peu de trafic à la sortie de la ville


nous nous sommes faits dépasser par une joyeuse bande de terroristes qui sortait des bois


et aussi par un colporteur en vélomoteur qui n'a même pas réussi à nous refiler une des ces casseroles


et enfin nous nous ferons rattraper par le peloton juste avant la ligne d'arrivée
  

 il y a de la fumée,  donc il y a à manger 





en cherchant un arbre pour avoir un petit peu d'ombre nous avons de nouveau atterri dans la cour d'un temple


mais pour une fois, c'était un temple dédié aux cyclistes


alors nous n'avons pas eu le choix et nous avons du faire une offrande


surtout après une nuit passée sous le sourire du bouddha 


Le temps de récupérer notre lessive






et de rattraper le boulanger qui nous avait oubliés




une image surprenante nous attire sur le bord de la route

un homme est occupé à évider un tronc d'arbre à l'aide d'une herminette 


c'est un fabricant de tambours pour les temples, nous avons beau essayer d'y échapper nous y revenons toujours 


quelques ponts plus loin


nous passerons, comme tous les jours, faire les boutiques, Brigitte a vraiment de la chance !


sauf qu'ici, elle ne trouve pas toujours ce qu'elle veut







 
mais après quelques kilomètres, nous trouverons de quoi nous sustenter sans avoir à cuisiner



du riz gluant à la noix de coco cuit délicatement dans des bambous




la recette est simple. Il suffit de remplir des tiges de bambous d'une trentaine de centimètre de riz que l'on a mis à tremper 1/2 heure. On couvre de crème de coco fraiche avec du sucre et des amandes ou noix diverses. On les dispose verticalement et on les tourne régulièrement.
ensuite il ne reste plus qu'à fendre en deux le bambou et à déguster encore tiède c'est meilleur....
 


lestés de ces quelques kilocalories nous pouvons retourner au charbon


pendant que les vaches prennent le frais à l'ombre des parasols


ou reviennent de faire les poubelles


Ici comme dans beaucoup d'endroit sur la planète la déforestation à grande échelle est visible, surtout quand on se déplace à 20 kilomètres heure de moyenne


de nombreuse familles laotiennes vivent dans des conditions difficiles et nous n'oserons pas dire que "la misère serait moins pénible au soleil"


Il est donc très courant de retrouver ce type de monticules dans les champs


en se rapprochant, vous pouvez aisément constater qu'il ne s'agit pas de termitières 


ce sont des meules destinées à fabriquer du charbon, qui est le principal combustible utilisé pour cuisiner 




de temps en temps les enfants qui passent beaucoup de temps au travail, peuvent s'évader un peu et s'offrir quelques loisirs avec les moyens locaux


à la saison sèche la pêche se pratique beaucoup dans les courts d'eau isolés et dans les mares qui s'assèchent avant de disparaitre
 



à l'aide de radeaux de fortune



ou parfois de chambres à air de camions


ils lancent leurs éperviers pour essayer d'attraper ce qui ressemble le plus souvent qu'à de la friture







en se rapprochant du sud du pays nous retrouvons des paysages de rizières verdoyantes




alors que les semaines précédentes nous roulions le plus souvent au milieux des champs calcinés qui sont le résultat de la tradition agricole  la culture sur brûlis, une pratique répandue qui consiste à brûler les surfaces après la récolte pour leur apporter de l’engrais avant une nouvelle mise en culture. En gros on enfume tout le monde pendant des semaines au point de devoir  déclarer  l'état de catastrophe naturelle avec par exemple en 2010,12 000 personnes ont du solliciter de l’aide pour des troubles respiratoires ou des inflammations oculaires, tandis que le taux de particules en suspension dans l’air dépasse le seuil autorisé


et ceci sans compter les crémation des dépouilles
un très bon article à ce sujet dans ce blog
http://udonthani-en-isan.over-blog.com/article-18110525.html



mais revenons à nos vertes rizières 



qui nourrissent la moitié de l'humanité et dont 90 % de la production vient d'Asie
et qui permet aussi aux buffles de se nourrir en se rafraichissant 



nous avions décidé de terminer notre balade au Laos aux 4000 iles 


donc après avoir fait le tour des embarcations disponibles, nous prenons l'option mini croisière Alain Morisod en mode VIP.
une pirogue pour deux cyclos et deux vélos.













alors que ceux là auront ratés le contrat pour avoir été trop gourmands lors des négociations



Bon celui-ci nous aurait  bien pris gratuitement .
Mais nous n'étions pas vraiment sûr d'arriver à bon port



le reste de notre séjour a été à l'image de ce pêcheur, c'est à dire assez calme






des balades à pied le long des berges


en humant l'odeur enivrante des fleurs de frangipanier qui n'ont pas grand chose en commun avec la frangipane, si ce n'est une vague ressemblance olfactive





tous les soirs les pêcheurs nous offrent un beau "spectacle" en lançant leurs éperviers 



jusqu'au coucher du soleil


c'était presque aussi beau que le matin de notre départ, il y a 20 mois, sur la terrasse de Katia et Jean-Jacques au cartier-versoix.ch ;-)



on avait même trouvé un Brésilien de service


Mais bon toutes les bonnes choses ont une fin, nous avons donc repris une dernière fois le bateau afin de rejoindre la route pour la frontière avec le Cambodge où nous vous emmènerons dans nos sacoches.
Bon courage à ceux qui bossent ;-)