mardi 2 février 2016

Cambodge : 26 pays et 22 222 km et nous voici chez les khmers


Nous avions raté la photo des 111111 km, mais pour le 333333 il va falloir nous laisser un peu de temps

Le passage de la frontière du sud du Laos est un bon exercice pour tester votre résistance à la corruption. En effet, coté Laos, les douaniers tentent de vous extorquer 2 $ pour le tampon de sortie et au Cambodge, pour vous souhaiter la bienvenue, ils vous redemandent 5 $ par personne pour le tampon d'entrée. Pas de chance pour eux, nous avions du temps et surtout nous avions vidé nos porte-monnaie avant d'arriver.

mais bientôt tout ça va changer car la police veille à l'ordre "publique"

et ce n'est pas bidon



après toutes ces négociations rien de mieux que de passer au marché pour se rafraichir avec une bonne noix de coco


au Cambodge nous rencontrons un nouveau type de bateaux de pêcheurs


la technique de propulsion a aussi changé et on retrouve une similitude avec celle utilisée en Bretagne mais aussi dans d'autres points du globe, la Godille

les maisons sont toujours construites sur pilotis afin de se préserver des inondations mais aussi des serpents ou autres bestioles sympathiques

la sieste un rituel intemporel qui se pratique le plus souvent dans un hamac et surtout n'importe où


les colporteurs sillonnent les campagnes avec leurs motos en trainant des remorques surchargées

il existe quelques programmes de sauvegarde de la forêt, mais le poids de la tradition de la culture sur brulîs est plus fort pour l'instant. Les enjeux économiques des grandes entreprises chinoises qui on besoin de terrain pour cultiver ne font qu'empirer les choses. Un article intéressant sur ce lien
http://www.cambodgepost.com



quand il n'y a pas de temple ou de guest house on trouve toujours une famille pour nous laisser planter la tente à coté de chez eux.

ici on avait la chance de pouvoir se laver directement à la pompe, ce qui est tout de même plus simple que dans une rizière.

pas facile d'imaginer leur futur à ces deux là !!!

il faudra penser à faire une radio des poumons en rentrant ...

avec tous ces rétroviseurs à surveiller, on se demande si il lui reste encore un peu de temps pour regarder sa route


transport de viande fraiche pour le marché

depuis 20 mois les ordures font aussi partie de notre paysage quotidien et ça risque de ne pas changer tout de suite

les déménagements se font aussi à moto

mais pour déplacer la maison on pousse


les forains sont présents dans toutes les fêtes populaires

avec les mêmes animations que nos amis de Versoix


bon peut être que les manèges sont plus simples


mais on trouve tout de même des 4*4 BMW

pas de barbe à papa mais des friandises locales


et pour ceux qui sont allergiques aux serpents, il y a la friture de grenouilles

 au petit déjeuner, Fred préfère tout de même les Khao Lham

avant de vendre sa marchandise il faut la fabriquer

ici c'est le jour des plumeaux, on a jamais vue autant de vendeur de cet ustensile que dans ce pays


les moinillons ne font pas tous le choix de cette vie, mais souvent c'est la pauvreté des famille qui les incite à s'enrôler dans les monastères.


de temps en temps nous retrouvons des temples traditionnels chinois


séance de pêche avec un panier (angrouth) évasé qu'ils plaquent au fond de la rizière, le poisson cherchant a s'échapper par le haut, il ne leur reste plus qu'a plonger le bras par l'orifice du haut pour s'en saisir



la seule technique de conservation est le séchage en plein air

ça ne sent pas toujours très bon, mais c'est simple et éfficace

Brigitte profite de toutes les occasions pour s'économiser des efforts en se mettant à l'abris de tout ce qui roule.



une technique de construction intéressante quand on a pas les moyens d'acheter des fers à béton


On utilise des bambous fendus, pour ceux qui veulent approfondir le sujet il y a un article ici
www.civilmania.com

pour la fin de notre séjour nous passerons quelques jours à Siem Reap pour visiter ce qui fut l'une des anciennes capitales du royaume Khmer

à l'époque pas de bambou ni de béton mais que de la pierre

















un endroit ou il vaut vraiment la peine de prendre son temps pour visiter (au moins deux jours)

malheureusement le déclin de cette citée fait étrangement penser à ce qui risque de se reproduire dans peu de temps dans certaines régions de notre planète. La civilisation khmère avait appris l'art d'apprivoiser les déluges saisonniers de l'Asie du Sud-Est, en stockant l'eau dans d'immenses bassins (appelés baray) pour éviter les inondations et la restituer en périodes de sécheresse. Mais elle perdit le contrôle de l'eau (la plus vitale des ressources) entraînant ainsi son déclin. Des sécheresses sévères et prolongées, ponctuées par des pluies torrentielles, auraient anéanti le système hydraulique. 

Bon, la prochaine fois on vous emmène en vacances à la plage en Thailande.......

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