samedi 6 mai 2017

Bali le paradis perdu

Bonjour ou bonsoir, ça fait longtemps que vous n'aviez plus de nouvelles sur le blog. Mais rassurez-vous tout va bien et nos vélos se portent à merveille surtout si on les compare avec ce que l'on peut croiser le long des routes.

Fin aout nous quittions Java et le vacarme des appels à la prière des mosquées pour rejoindre Bali,  notre dernière escale en Indonésie


une chose qui ne change toujours pas après une année en
Asie du sud-est


c'est la jeunesse de sa population avec un age moyen autour de 29 ans, alors qu'en Europe il se situe à 42 ans.

 


Bien que nous ayions vu pas mal de choses surprenantes, on continue de faire des découvertes au fil de balades quotidiennes.



Au printemps 2015 à Bakou, nous étions hébergé par Tural Abbasov et sa famille et depuis nous espérions nous recroiser au hasard de nos pérégrinations vélocipédiques. Il nous a fallu attendre plus d'une année pour nous retrouver à Bali. Depuis nos routes se sont à nouveau séparées et actuellement il est parti à la découverte des USA. Vous pouvez le suivre sur son site velotural.az ou sur  Tural Abbasov
 



Mais Bali fut surtout l'occasion de rencontrer l'incroyable Nyoman Dama


qui nous accueillera généreusement à Kuta et nous offrira la possibilité d'assister à une cérémonie funéraire traditionnelle 
 


Il s'agissait d'un notable respecté de la communauté de Kuta et tout a été organisé pour le dernier voyage du défunt afin qu'il puisse se réincarner dans sa propre famille



La mort à Bali est une affaire publique dont les rites concernent l'ensemble de la communauté


et l'univers funéraire ne rime pas avec silence mortuaire


La musique est omniprésente
 


après avoir passé la première partie de la journée au temple


où était entreposé la dépouille ainsi que les offrandes



il a fallu traverser la ville pour se rendre sur le lieu de crémation



le corps est transféré par la famille à l'aide d'une corde sur un "char" selon un rituel bien précis 


Les nombreuses offrandes font aussi parties du voyage



Pour l'occasion la circulation avait été entièrement stoppée


ce qui n'était pas vraiment un problème, puisque la majeur partie de la population environnante était présente


Le sarcophage en forme de taureau géant destiné à la crémation précède le défilé


les derniers ajustements techniques se font en pleine rue


et la taille du cortège est telle que l'on doit surélevé des câbles au moyen de perches en bambou


Une fois arrivé à bon port le dessus du taureau est découpé pour permettre la mise en place de la dépouille


Les offrandes sont déposées



et le char ayant servi au transport est évacué



Une dernière série de procession autour du sarcophage
 


toujours tracté par une corde qui relie le mort au vivant




et le corps peut enfin être transféré dans le sarcophage




accompagné des offrandes


le foyer est préparé à l'aide de troncs de bananiers


et le doyen peut allumer le feu

 

on ne pratique plus la crémation à l'aide de bois

et aujourd'hui on utilise des bruleurs au propane pour que le bucher brûle plus rapidement



malheureusement par manque de temps (on avait un avion a prendre) nous n'assisterons pas à la dernière partie ou les cendres seront dispersées dans la mer


nous tenons vraiment à remercier Nyoman et toute sa famille qui auront fait le maximum pour nous aider à préparer notre envol pour l'Australie et permettre de vivre des moments inoubliables.

4 commentaires:

  1. Magnifique! (comme toujours) Bisous

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    1. Merci,
      on a juste 9 mois de retard mais tout va bien on a pas de sushis

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  2. C'est cool de pouvoir mettre des images sur ce que vous nous aviez raconté. bécots à vous 2!

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  3. C'est magnifique ! Bises à vous 2

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