Et voila le temps de faire une demande de visa pour la Thailande et de s'accorder quelques jours de repos à Vientiane nous voici de retour sur les routes
La digestion est parfois un peu difficile, mais contrairement à lui nous avons gardé la ligne
il faut bien dire que le poisson séché est tellement parfumé, que nous en mangeons que de petites portions
pour les carnivores, il est toujours possible de dénicher un morceau de viande doré à souhait
Ce matin là, il y avait un peu de trafic à la sortie de la ville
nous nous sommes faits dépasser par une joyeuse bande de terroristes qui sortait des bois
et aussi par un colporteur en vélomoteur qui n'a même pas réussi à nous refiler une des ces casseroles
et enfin nous nous ferons rattraper par le peloton juste avant la ligne d'arrivée
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il y a de la fumée, donc il y a à manger
en cherchant un arbre pour avoir un petit peu d'ombre nous avons de nouveau atterri dans la cour d'un temple
mais pour une fois, c'était un temple dédié aux cyclistes
alors nous n'avons pas eu le choix et nous avons du faire une offrande
surtout après une nuit passée sous le sourire du bouddha
Le temps de récupérer notre lessive
et de rattraper le boulanger qui nous avait oubliés
une image surprenante nous attire sur le bord de la route
un homme est occupé à évider un tronc d'arbre à l'aide d'une herminette
c'est un fabricant de tambours pour les temples, nous avons beau essayer d'y échapper nous y revenons toujours
quelques ponts plus loin
nous passerons, comme tous les jours, faire les boutiques, Brigitte a vraiment de la chance !
sauf qu'ici, elle ne trouve pas toujours ce qu'elle veut
mais après quelques kilomètres, nous trouverons de quoi nous sustenter sans avoir à cuisiner
du riz gluant à la noix de coco cuit délicatement dans des bambous
ensuite il ne reste plus qu'à fendre en deux le bambou et à déguster encore tiède c'est meilleur....
lestés de ces quelques kilocalories nous pouvons retourner au charbon
pendant que les vaches prennent le frais à l'ombre des parasols
ou reviennent de faire les poubelles
Ici comme dans beaucoup d'endroit sur la planète la déforestation à grande échelle est visible, surtout quand on se déplace à 20 kilomètres heure de moyenne
de nombreuse familles laotiennes vivent dans des conditions difficiles et nous n'oserons pas dire que "la misère serait moins pénible au soleil"
Il est donc très courant de retrouver ce type de monticules dans les champs
en se rapprochant, vous pouvez aisément constater qu'il ne s'agit pas de termitières
ce sont des meules destinées à fabriquer du charbon, qui est le principal combustible utilisé pour cuisiner
de temps en temps les enfants qui passent beaucoup de temps au travail, peuvent s'évader un peu et s'offrir quelques loisirs avec les moyens locaux
à la saison sèche la pêche se pratique beaucoup dans les courts d'eau isolés et dans les mares qui s'assèchent avant de disparaitre
à l'aide de radeaux de fortune
ou parfois de chambres à air de camions
ils lancent leurs éperviers pour essayer d'attraper ce qui ressemble le plus souvent qu'à de la friture
en se rapprochant du sud du pays nous retrouvons des paysages de rizières verdoyantes
alors
que les semaines précédentes nous roulions le plus souvent au milieux
des champs calcinés qui sont le résultat de la tradition agricole la
culture sur brûlis, une pratique répandue qui consiste à brûler les
surfaces après la récolte pour leur apporter de l’engrais avant une
nouvelle mise en culture. En gros on enfume tout le monde pendant des semaines au point de devoir déclarer
l'état de catastrophe naturelle avec par exemple en 2010,12 000
personnes ont du solliciter de l’aide pour des troubles respiratoires ou
des inflammations oculaires, tandis que le taux de particules en
suspension dans l’air dépasse le seuil autorisé
et ceci sans compter les crémation des dépouilles
un très bon article à ce sujet dans ce blog
http://udonthani-en-isan.over-blog.com/article-18110525.html
http://udonthani-en-isan.over-blog.com/article-18110525.html
mais revenons à nos vertes rizières
qui nourrissent la moitié de l'humanité et dont 90 % de la production vient d'Asie
et qui permet aussi aux buffles de se nourrir en se rafraichissant
et qui permet aussi aux buffles de se nourrir en se rafraichissant
nous avions décidé de terminer notre balade au Laos aux 4000 iles
donc après avoir fait le tour des embarcations disponibles, nous prenons l'option mini croisière Alain Morisod en mode VIP.
une pirogue pour deux cyclos et deux vélos.
alors que ceux là auront ratés le contrat pour avoir été trop gourmands lors des négociations
Bon celui-ci nous aurait bien pris gratuitement .
Mais nous n'étions pas vraiment sûr d'arriver à bon port
le reste de notre séjour a été à l'image de ce pêcheur, c'est à dire assez calme
en humant l'odeur enivrante des fleurs de frangipanier qui n'ont pas grand chose en commun avec la frangipane, si ce n'est une vague ressemblance olfactive
tous les soirs les pêcheurs nous offrent un beau "spectacle" en lançant leurs éperviers
jusqu'au coucher du soleil
c'était presque aussi beau que le matin de notre départ, il y a 20 mois, sur la terrasse de Katia et Jean-Jacques au cartier-versoix.ch ;-)
on avait même trouvé un Brésilien de service
Mais bon toutes les bonnes choses ont une fin, nous avons donc repris une dernière fois le bateau afin de rejoindre la route pour la frontière avec le Cambodge où nous vous emmènerons dans nos sacoches.
Bon courage à ceux qui bossent ;-)