jeudi 11 février 2016
L'accueil canadien en Thailande
mardi 2 février 2016
Cambodge : 26 pays et 22 222 km et nous voici chez les khmers
Nous avions raté la photo des 111111 km, mais pour le 333333 il va falloir nous laisser un peu de temps
Le passage de la frontière du sud du Laos est un bon exercice pour tester votre résistance à la corruption. En effet, coté Laos, les douaniers tentent de vous extorquer 2 $ pour le tampon de sortie et au Cambodge, pour vous souhaiter la bienvenue, ils vous redemandent 5 $ par personne pour le tampon d'entrée. Pas de chance pour eux, nous avions du temps et surtout nous avions vidé nos porte-monnaie avant d'arriver.
mais bientôt tout ça va changer car la police veille à l'ordre "publique"
et ce n'est pas bidon
après toutes ces négociations rien de mieux que de passer au marché pour se rafraichir avec une bonne noix de coco
au Cambodge nous rencontrons un nouveau type de bateaux de pêcheurs
la technique de propulsion a aussi changé et on retrouve une similitude avec celle utilisée en Bretagne mais aussi dans d'autres points du globe, la Godille
les maisons sont toujours construites sur pilotis afin de se préserver des inondations mais aussi des serpents ou autres bestioles sympathiques
la sieste un rituel intemporel qui se pratique le plus souvent dans un hamac et surtout n'importe où
les colporteurs sillonnent les campagnes avec leurs motos en trainant des remorques surchargées
il existe quelques programmes de sauvegarde de la forêt, mais le poids de la tradition de la culture sur brulîs est plus fort pour l'instant. Les enjeux économiques des grandes entreprises chinoises qui on besoin de terrain pour cultiver ne font qu'empirer les choses. Un article intéressant sur ce lien
http://www.cambodgepost.com
http://www.cambodgepost.com
quand il n'y a pas de temple ou de guest house on trouve toujours une famille pour nous laisser planter la tente à coté de chez eux.
ici on avait la chance de pouvoir se laver directement à la pompe, ce qui est tout de même plus simple que dans une rizière.
pas facile d'imaginer leur futur à ces deux là !!!
il faudra penser à faire une radio des poumons en rentrant ...
avec tous ces rétroviseurs à surveiller, on se demande si il lui reste encore un peu de temps pour regarder sa route
transport de viande fraiche pour le marché
depuis 20 mois les ordures font aussi partie de notre paysage quotidien et ça risque de ne pas changer tout de suite
les déménagements se font aussi à moto
mais pour déplacer la maison on pousse
les forains sont présents dans toutes les fêtes populaires
avec les mêmes animations que nos amis de Versoix
bon peut être que les manèges sont plus simples
mais on trouve tout de même des 4*4 BMW
pas de barbe à papa mais des friandises locales
et pour ceux qui sont allergiques aux serpents, il y a la friture de grenouilles
avant de vendre sa marchandise il faut la fabriquer
ici c'est le jour des plumeaux, on a jamais vue autant de vendeur de cet ustensile que dans ce pays
les moinillons ne font pas tous le choix de cette vie, mais souvent c'est la pauvreté des famille qui les incite à s'enrôler dans les monastères.
de temps en temps nous retrouvons des temples traditionnels chinois
séance de pêche avec un panier (angrouth) évasé qu'ils plaquent au fond de la rizière, le poisson cherchant a s'échapper par le haut, il ne leur reste plus qu'a plonger le bras par l'orifice du haut pour s'en saisir
la seule technique de conservation est le séchage en plein air
ça ne sent pas toujours très bon, mais c'est simple et éfficace
Brigitte profite de toutes les occasions pour s'économiser des efforts en se mettant à l'abris de tout ce qui roule.
une technique de construction intéressante quand on a pas les moyens d'acheter des fers à béton
On utilise des bambous fendus, pour ceux qui veulent approfondir le sujet il y a un article ici
www.civilmania.com
pour la fin de notre séjour nous passerons quelques jours à Siem Reap pour visiter ce qui fut l'une des anciennes capitales du royaume Khmer
à l'époque pas de bambou ni de béton mais que de la pierre
un endroit ou il vaut vraiment la peine de prendre son temps pour visiter (au moins deux jours)
malheureusement le déclin de cette citée fait étrangement penser à ce qui risque de se reproduire dans peu de temps dans certaines régions de notre planète. La civilisation khmère avait appris l'art d'apprivoiser les déluges saisonniers de l'Asie du Sud-Est, en stockant l'eau dans d'immenses bassins (appelés baray) pour éviter les inondations et la restituer en périodes de sécheresse. Mais elle perdit le contrôle de l'eau (la plus vitale des ressources) entraînant ainsi son déclin. Des sécheresses sévères et prolongées, ponctuées par des pluies torrentielles, auraient anéanti le système hydraulique.
Bon, la prochaine fois on vous emmène en vacances à la plage en Thailande.......
Pays/territoire :
Siem Reap, Cambodge
Inscription à :
Articles (Atom)