On a beau essayer de laisser le moins de traces possible, parfois c'est difficile
depuis notre séjour à Koh Tao Brigitte a pris goût aux balades en bateau
lors de notre passage le long de la frontière avec la Birmanie, nous irons faire une petite ballade sur le fleuve sans toutefois pouvoir accoster
ici la libre circulation n'est possible que pour les populations locales
l'économie birmane est toujours à la traîne en comparaison de la Thaïlande qui en profite pour importer des marchandises à bas coût.
De nombreux birmans tentent leur chance pour fuir la misère, mais quand ils ne finissent pas simplement abandonnés en pleine mer par les passeurs le paradis se transforme souvent en enfer .
nfo.arte.tv/fr/limmigration-birmane-en-thailande
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Ayant entendu parler d'une ile qui serait restée encore un peu à l'écart de l'invasion touristique, nous décidons d'aller faire un tour vers Ko Chang Noi à l'ouest de Ranong.
comme d'en beaucoup d'autres circonstances, il est plus facile de s'en remettre aux dieux avec une poignée de bâtons d'encens et quelques fleurs que de maintenir les bateaux en état de naviguer.
Après deux heures de navigation plutôt calme
Il ne nous reste plus qu'à choisir notre plage pour les prochains jours
on décidera donc de se poser ici
le lendemain de notre arrivée nous aurons la surprise de voir débarquer des dizaines de pèlerins pour la fabrication d'un bouddha en béton
après une grosse journée de travail
les moines finiront les derniers détails
comme la fabrication des implants capilaires
et enfin le "démoulage"
à cette occasion nous ferons connaissance avec une Lausannoise
qui aura la bonne idée de nous offrir un petit morceau de "Suisse"
Voici la principale activité pratiquée par les habitants, et aussi par tout les autres
si vous êtes vraiment courageux, vous pourrez éventuellement admirer le lever de soleil
ou si vous l'avez raté, il vous restera le coucher......
mais ici au paradis, il y a parfois des imprévus
comme lors du Tsunami de 2004 qui a ravagé les côtes avec plus de 200 000 morts principalement en Indonésie
ce village de "gitans"de la mer situé sur la côte est sera relativement épargné
après une semaine d'oisiveté nous décidons de reprendre la route vers le sud
Ici les paysages deviennent plus monotones avec d'un coté les immenses cultures de palmiers à huile qui seraient l'une des plus grande cause de déforestation mais aussi partiellement responsable du désastre alimentaire
et de l'autre coté, des forêts d'hévéa pour la production de pneus ou de préservatifs
au milieu, nous ferons la rencontre avec Alex Caskie de warmshowers.org qui après une vie d'aventurier qui l'a amené en Alaska comme pilote,
Il a posé son sac dans une ancienne plantation où il tente maintenant la culture du bambou
Il a posé son sac dans une ancienne plantation où il tente maintenant la culture du bambou
au milieu des varans et serpents en tout genre ....
nous ferons également un bout de chemin avec un trio de slovènes nouveaux venus dans le monde du cyclo-voyage.
après près de trois mois en Thaïlande le reste de notre descente vers le sud se passera sans grande surprise ni découverte.
y compris du coté culinaire. Toutefois pour varier un peu des éternelles soupes, pour le petit déjeuner, il est toujours possible de trouver des patisseries locales.
ou alors des légumes de plus en plus colorés
ici des Baozis ou momos la variante chinoise du pain
des trucs et des bidules étranges
pour les patates douces vous avez le choix entre les jaunes ou les violettes
on serait bien rentré avec, mais on est pas sûr de pouvoir la faire immatriculer en Europe
un dernier petit tour chez le coiffeur visagiste avant de passer la frontière
et la prochaine fois on vous retrouve en Malaisie