Depuis notre arrivée en Amérique du sud, nous avons pris progressivement de la hauteur et tutoyé les 4000 mètres d'altitude.
Mais au Pérou la cordillère blanche nous permet enfin de trouver des "routes" pour continuer à s'élever
A Huaraz, nous sommes presque à la maison avec notre hôtel juste en face du parc de Genève. La seule différence mineure, nous sommes à 3000 mètres au dessus du niveau de la mer
pour internet la vitesse de connexion ..... c'est parfois l'âge de pierre,
mais pour l'humour, pas de problème ils ont de l'avance
Nous avons envisagé de troquer nos vélos contre un moyen de transport local, mais à nos âges il faut savoir être raisonnable, nous n'avons pas la carrure à jouer les Rambos
c'est donc à vélo que nous partons à la conquête des cimes
et ce n'est pas tous les jours qu'on prend la route du changement climatique, ça s'annonce chaud ....
Dès les premiers kilomètres l'asphalte disparait et cède sa place à une large piste en terre
malheureusement le passage des véhicules de tourisme font ressortir à la surface les graviers et rend la progression moins agréable pour les cyclistes
les alpages de fond de vallée sont déserts
ainsi que les abris de bergers
les kilomètres défilent doucement au milieu des paysages de la cordillère blanche balayés par les vents glacés
nous n'avons pas vraiment l'impression de grimper
malgré l'aspect aride on trouve régulièrement des zones marécageuses,
des rivières voir même des sources d'eau gazeuse que Nestle n'a pas encore commencé à exploiter
mais dans cet environnement hostile la nature trouve toujours moyen de nous réserver des surprises
une forêt commence à apparaitre au loin
et nous découvrons ces plantes endémiques de l'Amérique du sud, les Puya Raimondii qui vivent pendant 60 à 100 ans et meurent après une seule floraison
elles ont tendance à disparaitre en raison de la bêtise humaine qui prend plaisir à y mettre le feu pour le plaisir de voir une immense torche, éventuellement justifiée comme étant une offrande à la Pachamama
Nous nous contenterons de les admirer et de prendre quelques photos
avant de continuer notre route.
Afin de trouver un coin pour planter nos tentes
car pour une fois nous avons un compagnon de route, Thibault, un jeune français qui est venu changé d'air avec son vélo
vous pouvez le suivre avec ce lien
https://www.facebook.com/LaTortugaNegra/
Après une nuit de rêve à 4600 mètres, le matin nous devons attendre le retour du soleil pour nous extirper de la chaleur de nos sacs de couchage
et prendre notre petit déjeuner en compagnie des chiens de bergers
une petite balade à la rivière voisine pour filtrer de l'eau pour le reste de la journée
une visite à notre voisine la bergère qui n'habite pas là pour son plaisir
et nous voici de retour sur la piste pour rejoindre le glacier de Pastoruri situé à 5000 mètres
non il n'était pas à 5000 mètres de distance mais 5000 mètres d'altitude.
Dommage la route s'arrête seulement à 4800 !
Il reste juste une petite balade à pied, sur un chemin pavé, pour aller voir un résidu de glacier.
Normalement d'ici moins d'une dizaine d'années il devrait avoir complètement disparu
comme beaucoup d'autres régions du globe les Andes voient leurs réserves d'eau fondre à grande vitesse et l'avenir ne s'annonce pas radieux pour tout le monde
pour nous c'est la fête tous les jours
au milieu de ces paysages à couper le souffle
car même pour les petits jeunes, la raréfaction de l'oxygène se fait sentir jusque dans les jambes, surtout avec des pistes pas toujours faciles à négocier
sur le versant est de la cordillère, on trouve beaucoup de plaines marécageuses où poussent des mousses d'un vert éclatant
sur ce versant nous retrouvons beaucoup d'enclos de bergers
car malgré l'altitude les alpages sont riches et la production de fromage non négligeable
tout du moins en quantité, car pour la qualité ils devraient venir faire un stage du coté de Fribourg ou Gruyère
Notre deuxième bivouac à 4700 mètres sera encore mieux que le premier avec une vue imprenable sur la Cordillera Huayhuash
avec un ciel toujours aussi bleu. En revanche la nuit aura été fraiche avec une température frisant les -10 C
au petit matin après avoir avalé quelques tasses de café brulantes et une casserole de flocons d'avoine
nous nous remettons en selle pour notre dernière journée
le seul point négatif est qu'ils n'ont pas vraiment le temps d'apprécier le panorama
Brigitte aura été incroyable de ténacité durant ces trois jours qui lui auront demandé de puiser au maximum de ces forces physiques et mentales pour arriver à dompter les difficultés avec son vélo de 42 kg sur des pistes en haute altitude.
mais elle a été récompensée par une météo et des images dignes de ce qu'on trouve dans le National Géographique ou Géo Magazine
un dernier passage entre les éboulis
avant de retrouver les 20 km de bitume en descente pour atteindre Huallanca
où nous allons nous reposer avant de continuer au travers de ce pays merveilleux.
Mais au Pérou la cordillère blanche nous permet enfin de trouver des "routes" pour continuer à s'élever
A Huaraz, nous sommes presque à la maison avec notre hôtel juste en face du parc de Genève. La seule différence mineure, nous sommes à 3000 mètres au dessus du niveau de la mer
pour internet la vitesse de connexion ..... c'est parfois l'âge de pierre,
mais pour l'humour, pas de problème ils ont de l'avance
Nous avons envisagé de troquer nos vélos contre un moyen de transport local, mais à nos âges il faut savoir être raisonnable, nous n'avons pas la carrure à jouer les Rambos
c'est donc à vélo que nous partons à la conquête des cimes
et ce n'est pas tous les jours qu'on prend la route du changement climatique, ça s'annonce chaud ....
Dès les premiers kilomètres l'asphalte disparait et cède sa place à une large piste en terre
malheureusement le passage des véhicules de tourisme font ressortir à la surface les graviers et rend la progression moins agréable pour les cyclistes
les alpages de fond de vallée sont déserts
ainsi que les abris de bergers
les kilomètres défilent doucement au milieu des paysages de la cordillère blanche balayés par les vents glacés
nous n'avons pas vraiment l'impression de grimper
malgré l'aspect aride on trouve régulièrement des zones marécageuses,
des rivières voir même des sources d'eau gazeuse que Nestle n'a pas encore commencé à exploiter
mais dans cet environnement hostile la nature trouve toujours moyen de nous réserver des surprises
une forêt commence à apparaitre au loin
et nous découvrons ces plantes endémiques de l'Amérique du sud, les Puya Raimondii qui vivent pendant 60 à 100 ans et meurent après une seule floraison
elles ont tendance à disparaitre en raison de la bêtise humaine qui prend plaisir à y mettre le feu pour le plaisir de voir une immense torche, éventuellement justifiée comme étant une offrande à la Pachamama
Nous nous contenterons de les admirer et de prendre quelques photos
avant de continuer notre route.
Afin de trouver un coin pour planter nos tentes
car pour une fois nous avons un compagnon de route, Thibault, un jeune français qui est venu changé d'air avec son vélo
vous pouvez le suivre avec ce lien
https://www.facebook.com/LaTortugaNegra/
Après une nuit de rêve à 4600 mètres, le matin nous devons attendre le retour du soleil pour nous extirper de la chaleur de nos sacs de couchage
et prendre notre petit déjeuner en compagnie des chiens de bergers
une petite balade à la rivière voisine pour filtrer de l'eau pour le reste de la journée
une visite à notre voisine la bergère qui n'habite pas là pour son plaisir
et nous voici de retour sur la piste pour rejoindre le glacier de Pastoruri situé à 5000 mètres
non il n'était pas à 5000 mètres de distance mais 5000 mètres d'altitude.
Dommage la route s'arrête seulement à 4800 !
Il reste juste une petite balade à pied, sur un chemin pavé, pour aller voir un résidu de glacier.
Normalement d'ici moins d'une dizaine d'années il devrait avoir complètement disparu
comme beaucoup d'autres régions du globe les Andes voient leurs réserves d'eau fondre à grande vitesse et l'avenir ne s'annonce pas radieux pour tout le monde
pour nous c'est la fête tous les jours
au milieu de ces paysages à couper le souffle
sur le versant est de la cordillère, on trouve beaucoup de plaines marécageuses où poussent des mousses d'un vert éclatant
sur ce versant nous retrouvons beaucoup d'enclos de bergers
car malgré l'altitude les alpages sont riches et la production de fromage non négligeable
tout du moins en quantité, car pour la qualité ils devraient venir faire un stage du coté de Fribourg ou Gruyère
avec un ciel toujours aussi bleu. En revanche la nuit aura été fraiche avec une température frisant les -10 C
au petit matin après avoir avalé quelques tasses de café brulantes et une casserole de flocons d'avoine
nous nous remettons en selle pour notre dernière journée
durant ces deux jours nous croiserons quelques un des concurrents d'une course incroyable, l'Incadivide race.
Une course où les cyclistes roulent sans assistance et en autonomie pour la nourriture et l'hébergement, un truc de fou sur des parcours incroyables.
Une course où les cyclistes roulent sans assistance et en autonomie pour la nourriture et l'hébergement, un truc de fou sur des parcours incroyables.
le seul point négatif est qu'ils n'ont pas vraiment le temps d'apprécier le panorama
Brigitte aura été incroyable de ténacité durant ces trois jours qui lui auront demandé de puiser au maximum de ces forces physiques et mentales pour arriver à dompter les difficultés avec son vélo de 42 kg sur des pistes en haute altitude.
mais elle a été récompensée par une météo et des images dignes de ce qu'on trouve dans le National Géographique ou Géo Magazine
un dernier passage entre les éboulis
avant de retrouver les 20 km de bitume en descente pour atteindre Huallanca
où nous allons nous reposer avant de continuer au travers de ce pays merveilleux.
Merci Fred pour ton aide !
RépondreSupprimerSans toi j’y serais jamais arrivée ❤️��
Wow! Bravo! Je suis très impressionnée, autant par Brigitte que par Fred, vous êtes magnifiques tous les deux! Mais... ne tirez pas trop sur la corde! Gros bisous
RépondreSupprimerNe t’en fait pas ! On prend soin de nous. Gros bisous
SupprimerBravo à vous deux! Vous nous faites rêver avec vos paysages sublimes.
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