Tout est normal.... on passe du Japon au Panama !
mais vu le temps qu'il nous faut pour rattraper le retard on va essayer de vous maintenir au courant un peu plus souvent de nos dernières actualités
nous avons quitté la capitale du Panama vers la fin du mois de février avec l'espoir de pouvoir trouver une embarcation afin de rejoindre la Colombie
Malgré nos appels désespérés ce sympathique trois mats appelé sobrement Cuauhtémoc ( l'aigle qui descend sur sa proie en nahual) il nous a ignoré et a continué sa route vers les écluses de Gatún et l’Atlantique
Nous avons donc du continuer à progresser à vélo en dépit des attaques de clous capables de venir à bout des pneus les plus résistants
il faut reconnaitre que la semence de tapissier est le top grâce à sa tête large et sa pointe en acier bleuie
certains nous imaginent bivouaquant toujours dans des paysages de rêve ou accueillis autour d'un festin de roi pas les habitants des contrées reculées
la réalité est parfois un tout petit peu différente, mais même si cela peu paraitre sommaire,
la police est très hospitalière au Panama.
la police est très hospitalière au Panama.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas
et le lendemain, nous plantons notre tente, chez les curés au centre de Tibériade à 8000 km juste en face de l’Europe
Nous n'avons jamais été aussi près, mais il semble que la route nous oblige à bifurquer au sud
Nous arrivons à Puerto Lindo
où la piste cyclable s'arrête brusquement.
Normalement il existe un réseau de route appelé pompeusement Highway Panaméricaine et qui est le plus souvent constitué de routes ordinaires. Mais entre le Panama et la Colombie il manque un tronçon de 100 km qui n'a jamais pu être réalisé pour des raisons politico-éconnomiques
Normalement il existe un réseau de route appelé pompeusement Highway Panaméricaine et qui est le plus souvent constitué de routes ordinaires. Mais entre le Panama et la Colombie il manque un tronçon de 100 km qui n'a jamais pu être réalisé pour des raisons politico-éconnomiques
deux jours de repos à Puerto lindo
où de nombreux voyageurs viennent pour faire de la plongée ou attendre un bateau pour passer en Colombie
avec la vue imprenable depuis notre chambre l’attente n'a pas été trop pénible
Nous embarquons sur le Wid Card, un côtre léger en acier de 14 tonnes
un skipper Sud Africain et 18 compagnons de croisière
les trois premiers jours de navigation
se font au travers de l'archipel des San Blas, avec ses 365 ilots coralliens dont seulement soixante sont habités
bien que faisant partie de Panama, il a un statut particulier.
les habitants sont des descendants des Kunas qui avait quitté la terre ferme du Panama durant l'invasion espagnole
Nous ne sommes pas les seuls cyclistes à bord car Peilun Liang notre ami taïwanais voyage lui aussi depuis l’Alaska en direction d’Ushuaïa
les journées sont longues alors dès que l'on peut trouver un banc publique, on en profite.
Pour la nourriture la viande étant hors de prix nous devons nous contenter de grosses crevettes
les paysages monotones se succèdent
pas une boutique à l’horizon pour faire un peu de shopping
un ciel bleu, de l'eau bleue, un bateau bleu
encore une chance qu'il y ait des cocotiers et du sable pour se changer les idées
sur les iles l'eau est rare à la saison sèche et le système des trous à eau pratiqué au centre des iles permet d'obtenir de l'eau saumâtre grâce à l'action de filtrage du corail.
pour le reste il faut se contenter de l'eau de pluie stockée dans les cuves
pour le reste il faut se contenter de l'eau de pluie stockée dans les cuves
Allez encore quelques images pour tout ceux qui passent l'hiver dans la bruine bretonne ou les brouillards du bassin lémanique
même pas besoin de photoshop
juste une bonne paire de lunettes de soleil et de la crème
On était mieux à terre que sur le bateau ou l'espace était rare
après 32 heures hors de vue des cotes ( une première pour Brigitte ) nous arrivons enfin à Cartagena de las Indias
après 4 années à pédaler sur les routes Brigitte peut entrevoir sa terre promise, l’Amérique du sud
apparemment ils n’ont pas encore fini les travaux, mais on va bien réussir à poser nos roues sur ce continent.....
Je suis (presque) jalouse quand je vois les plages, les cocotiers et l'eau turquoise! Contente pour vous, aussi... magnifiques photos, comme d'hab! Gros bisous
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