vendredi 16 mars 2018

Premiers tours de roues en Amérique du Sud


Ca y est !
Nous avons enfin franchi la porte des services d'immigration sans aucun problème.
Il est étonnant comme il est facile de franchir les frontières à vélo. La pluspart du temps, nous ne sommes même pas fouillés. Ceci nous arrange bien, car avec nos 8 sacoches et deux gros sacs arrières, ça demande un peu de temps pour décharger, ouvrir les sacs et tout remettre en place



 Ce n'est pas pour rien que cette ville s’appelle Cartagena de las indias. En regardant les portes on se croirait presque en Orient. Il faut dire que même l'équipe de Christophe Colomb se croyait arrivée en Asie. Une des plus grandes découvertes, par erreur,  qui fut à l'origine d'une série de pillages, de massacres et d’épidémies qui firent disparaitre des pans entiers de civilisation d’Amérique du nord au sud en passant par les iles des caraïbes. Ce fut également l'origine du commerce triangulaire avec la traite négrière et ses millions de déportés pour enrichir l’économie occidentale.


 A notre arrivée, nous sommes accueillis par un couple de cyclo- voyageurs, Eneida qui est née en Colombie et Rafa un espagnol 


Durant notre séjour dans cette ville mythique



nous en profitons pour jouer les touristes 


en déambulant dans la vieille ville


avec ses ruelles colorées et chargées d’histoire 


et qui, comme George Town en Malaisie, est aussi classée au patrimoine mondiale de l’Unesco.



Depuis la ville a été restaurée de fond en comble.


Les pauvres ont du quitter la vieille ville pour aller loger dans les immeubles et bidonvilles de la banlieue





et maintenant on ne trouve plus que des boutiques de souvenirs, des restaurants, des hotels et des Airbnb


Bref une ville sympatique pour quelques jours de vacances ou un séjour linguistique


mais très éloignée de la réalité quotidienne des vrais habitants


La popularité a fait aussi bondir le cout de la vie et Cartagena est une des villes les plus chères de Colombie


un point positif dans toutes ces villes classées par l'Unesco


Les tags sont quasiment absents des façades


Par contre de nombreux artistes profitent des quelques murs


pas encore restaurés pour exprimer leurs talents


 en street art




les voitures ayant du mal à circuler en ville, on croise de nombreux transporteurs en chariot


et coursiers à vélo


certains trichent un peu à l'aide de vélos transformés en vélo- moteur  ou comme aurait dit mon grand père un "pète à roue"


Dans un parc public nous avons été surpris en croyant découvrir un vélodrome, mais en fin de compte ce n'était qu'une piste pour les amateurs de patins à roulettes


une illustration symbolique des inégalités sociales de cette ville, ou la classe moyenne n’existe presque pas, un peu à l'image de ces trois chaises
 

une autre image volée, au détour d'une rue, chez ce récupérateur chez qui on y trouve une statue d'un pape, on se demande encore en quoi il va pouvoir le recycler :-)


Après quatre nuits chez nos hôtes, il est temps de reprendre la route pour découvrir ce pays qui à la réputation d’être l'un des plus accueillant pour les cyclistes


alors c'est parti et à bientôt ....

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