Après ces quelques jours, la tête dans la cuvette des WC à soigner la célèbre gastro bolivienne de la Paz due aux salmonelles qui prolifèrent joyeusement dans les marchés,
Nous nous sommes extirpés en bus pour rejoindre Patacamaya et nous éviter des kilomètres d'autoroute sans intérêt, avec son flot de véhicules aux pots d'échappement qui nous asphyxient littéralement
Déjà qu'à 4000 mètres il n'y a que 60% d'oxygène par rapport au niveau de la mer, et si en plus on respire les fumées des diesels, ça ne nous aide pas à pédaler
mais sur cette route qui file vers la frontière Chilienne au parc du Sajama
à part quelques camions qui font la navette entre les deux pays
et quelques lamas, nous ne sommes pas vraiment dérangés pas le trafic
on peut donc rouler tranquillement en admirant le paysage
Nous retrouvons deux cyclos français en année sabbatique
Yves et Fred qui voyagent depuis Anchorage en direction d'Ushuaia.
nous en profiterons pour partager un moment particulier pour Brigitte.
Son passage officiel à la retraite et son anniversaire pour ses ??? bougies dans la salle communale d'un village perdu
le lendemain, en cadeau, elle aura la chance de passer une nouvelle nuit à coté d'une ferme abandonnée
avec un coucher de soleil à couper le souffle
et une vue imprenable sur les volcans du parc Sajama.
Il existe depuis 1939 ce qui en fait le plus vieux parc de Bolivie
Pour ceux qui veulent en savoir plus sans avoir à se faire piquer par les cactus, il suffit de cliquer ici
Parc national de Sajama
Parc national de Sajama
les pistes de sable mou auront raison de notre persévérance et nous préférerons bifurquer en direction de Salinas de Garci Mendoza qui est soit disant la capitale de la Quinoa.
Un merveilleux "super"aliment dont la mode a fait bondir ses exportations de 2.5 à 65 millions de dollars entre 2006 et 2013 et ceci au détriment des habitants locaux. Au départ les prix ont explosé ce qui a rendu inabordable cet aliment traditionnel pour les boliviens et péruviens. Par la suite, les cours se sont effondrés en ruinant au passage les petits producteurs.
Enfin cette culture intensive contribue fortement au processus de désertification et d'érosion des sols.
Donc, avant d'acheter du quinoa, du chia, baies de gojie ou autre super aliment exotique, aller faire un tour sur le web pour voir si vous ne pouvez pas trouver plus près et moins dommageable.
quelques exemples ICI
D'ailleurs si vous êtes préoccupé par votre santé, nous ne pouvons que vous recommander la lecture de ce bouquin écrit par le brillant petit frère de Brigitte, le Docteur Michel Golay.
Il est disponible et prochainement, il y aura également une version numérique
en sortant de Salinas nous retrouvons avec joie la piste et la tôle ondulée, formée par les 4*4 et les camions, qui nous fait souffrir ainsi que le matériel
c'est sur ces pistes poussiéreuses que nous récupèrerons Geoffrey Nous le dépannerons après une rupture de la chaine de son vélo.
les paysages sont somptueux avec le volcan Tunupa en point de mire
quelques hameaux où vivent des mineurs ponctuent notre journée et permettent de nous détendre les jambes avec une partie de foot
la progression n'est pas toujours facile
surtout avec nos vélos chargés qui s'enfoncent dès que nous sommes confronté au sable.
c'est le pire cauchemars du cyclo-voyageur où la seule solution est de descendre et pousser
enfin notre but se profil à l’horizon ...
en arrivant dans ce village, à l'aspect chaotique, qui sera notre halte pour la nuit
ce soir c'est jour de fête et ce sera des pâtes à l'ail et tomates.
et pour le chien de l'hôtel, il devra se contenter de cette assiette de .........?
Ici, il n'y a pas beaucoup de foret et le seul bois disponible est donc du ...?
on vous laisse le plaisir de nous donner la bonne réponse dans les commentaires en bas de l'article
Comme souvent la plus importante population du village est composée de lama. Ce sympathique animal est une formidable debroussailleuse naturelle et peut aider à lutter contre les incendies. Dans l’Aude, une expérience a montré que deux lamas pouvaient nettoyer une parcelle de 2500 M2 de garrigue en à peine deux mois et en faisant beaucoup moins de bruit.
mais nous n'avons pas fait tout ce chemin que pour cela ...
Voici enfin un de nos but de visite dans ce coin du globe
Sur le Salar il y a plusieurs îles qui émergent de cette mer de sel
la plus connue est celle d'Hincahuasi qui est un ancien récif corallien
Ici, à cause du climat avec des variations de températures extrêmes
la végétation est plutôt limitée
et c'est le royaume des cactus dont certains spécimens atteignent jusqu'à plus de 4 mètres de hauteur
les lever et coucher de soleil sont particulièrement impressionnants
surtout que l'île projette son ombre sur la surface du salar
Grace à une famille qui vit ici depuis plus de 20 ans, nous avons pu passer la nuit avec d'autres cyclos-voyageurs dans le petit musée
le lendemain nous n'avions plus que 70 kilomètres
à parcourir au milieu de ce désert en espérant ne pas rencontrer trop de vent, car il est difficile de trouver où s'abriter
comme partout dans le monde et malgré la splendeur des lieux avec le nombre croissant de touristes surtout après le passage du Paris-Dakar
il y a des gens assez stupides pour jeter leurs déchets par la fenêtre des voitures.
En arrivant sur les bords du salar la terre refait son apparition
et il faut choisir le bon endroit pour atterrir afin d'éviter de se retrouver enfoncer dans un mélange de vase salée
pour nous, grâce au GPS sur nos smartphones tout se passera sans problème et nous arriverons à Uyuni
juste à temps pour la fête foraine
Bonne journée à tous et d'avance merci pour vos commentaires
Vous êtes formidables ! Quels paysages somptueux.....une vraie merveille ! Merci à vous 2 !
RépondreSupprimerDe rien c'est toujours un plaisir de partager.
RépondreSupprimerEt vous quoi de neuf ?
Toujours aussi plaisant de vous lire et de vous suivre. En plus cela rappelle des souvenirs et maintient une irrésistible envie de monter à nouveau sur les vélos.
RépondreSupprimerBonne route et par avance, bonnes fêtes de fin d'année sous le soleil (peut être) et le froid Chilien.
... du balsa? Chouettes photos, comme d'hab! Gros bisous et joyeux Noël!
RépondreSupprimerNon.
RépondreSupprimerLe balsa ne pousse pas si haut en altitude
Superbe article. Depuis le paso Tromen, nous prenons notre temps. Nous sommes actuellement à Villarica . Bonne continuation. Patrick et Magali
RépondreSupprimerDu bois de cactus ?
RépondreSupprimerTrès belles photos et les textes tiennent mieux la piste que les vélos....
Merci pour ce bel aperçu Bolivien.